All for content 2021 : 5 infos que nous avons retenues et que nous vous partageons

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En raison du contexte sanitaire, la 3e édition du salon All for Content organisée cette semaine par DotEvents a été proposée dans un format 100 % digital. Une édition en ligne forcément différente à vivre, mais qui a permis de faire le point sur les tendances issues de cette année 2020 inédite.

 

All for Content 100% digital : notre expérience agence

 

Dans le monde d’avant, participer à un salon rimait avec installation de son stand, accueil des premiers visiteurs, rencontres informelles au détour d’une allée, échanges de coordonnées devant la machine à café, etc.

 

Cette année, participer à cet événement en ligne a rimé avec enregistrement d’un atelier depuis son bureau ou son salon, visionnage de conférences live, et attente du bip ! indiquant la connexion d’un visiteur à la room dédiée à l’agence.

 

Super donc pour les conférences et les ateliers (à l’image d’autres salons organisés en ligne), un peu moins pour les rencontres, mais on pouvait s’en douter : sommes-nous prêts à nous lancer dans un ChatRoulette professionnel en 2021 ?

 

Sur le fond, voici ce que l’on a retenu des interventions.

 

En 2021, un bon contenu reste…

… un contenu qui rencontre son audience en adressant le bon message, au bon endroit et au bon moment. Un point sur lequel les participants s’accordaient, pointant l’importance d’analyser en amont, les attentes des audiences (informationnelles, transactionnelles).

 

-> Le bon timing de diffusion de diffusion d’une newsletter ? Une info sérieuse le matin 7 h-8 h et une info ludique ou récap’ en soirée après 18 h, voire plus si on prend en compte les nouveaux pics de lecture (21 h en moyenne, et 21 h 30 pour les 15-24 ans).

 

 2020, année de collaboration et automatisation

L’année a été marquée par la transformation des entreprises sur le plan de l’organisation, plus que celui de la stratégie. Le télétravail et la nécessité de se reconnecter à ses audiences durant le confinement a imposé aux marques d’accélérer la mise en place de solutions :

  • de collaboration à distance,
  • d’automatisation des tâches au sein d’un workflow partagé,
  • de récupération de la data (PIM, CRM, API interconnectées, etc.) dans un écosystème propre à la marque.

Aujourd’hui, les données sont collectées, traitées et transformées en assets éditoriaux pour nourrir la production de contenu.

Au-delà de l’organisation interne des entreprises, la crise a aussi modifié les usages des audiences, dont beaucoup d’observateurs pensent qu’ils demeureront post-crise.

 

2020, année du podcast !

2020 – année du Mobile only (et plus seulement du Mobile First), mais aussi année de révélation du podcast.

Une pratique culturelle renforcée durant le confinement (+14 % d’internautes en écoutent de façon hebdo, 26 % chez les -24 ans). La 2e vague des podcasts (Ipod-broadcast) nés en 2004-2006 répondrait à la demande des audiences en quête « de contenus qui font réfléchir, permettent d’apprendre ».

Ses atouts ? La simplicité (en apparence !) de production et la complicité chaleureuse de la voix.

Ses exigences ? Une narration solide et de l’authenticité, ce qui signifie parfois pour les marques de savoir donner la parole à des tiers (experts, partenaires, métiers) – cf Auchan et les producteurs

 Focus sur ce qu’est un bon podcast

 

Une techno à suivre : le voice-commerce

Au-delà du format podcast, nous serions désormais entrés dans l’ère de la voix. Et avec elle, poindrait – après le e-commerce et le m-commerce – le voice-commerce : autrement dit, la recherche d’un produit et sa commande en ligne via une interface vocale.

Ont été citées les enceintes de Google et d’Amazon, avec lesquelles les marques signent déjà des alliances pour positionner leurs produits dans les résultats de recherche vocale. D’autres enseignent se posent la question de les rejoindre ou de créer leur propre bot vocal. Un pas franchi par Marmiton avec ses recettes vocales, bien pratiques quand on a les mains dans la pâte.

 

Nouvelles plateformes et nouveaux usages

Côté réseaux sociaux, la vidéo reste attractive notamment auprès des jeunes. Reste à savoir où diffuser cette « arme de création massive » tant les points de rendez-vous vidéo sont aujourd’hui nombreux. L’enjeu : réussir à lier vidéo et stratégie de contenu

 

Côté plateformes, chacune a ses codes et connu ses évolutions en 2020 :

Facebook : reste le média mainstream, mais où la visibilité liée à une stratégie paid pourrait toutefois lasser les marques

Instagram : a été renouvelé avec l’installation des Reels et surtout du social commerce (boutiques Insta) qui a permis de prolonger l’expérience shopping lors de la fermeture des magasins

Tik Tok : permet aux utilisateurs de remixer les contenus des marques pour se les approprier

Tendance prospective : Twitch : le réseau de social gaming est de plus en plus investi par les marques, à l’image des défilés de mode lives par les enseignes de luxe

2021 annoncerait une tendance aux contenus très courts, remixables, et aux contenus très longs à investir.

 

 

 Un enjeu pour 2021 : la responsabilité des marques à l’ère de l’infobésité

Accélération de la production de contenus, hyperpersonnalisation, interruption de la consultation pour inciter à adopter un système payant : la sursollicitation des audiences est un problème d’actualité.

 

Pour se rendre compte de l’effet du déluge de sollicitations :

 

La question du Slow content et du RSE a été plusieurs fois abordée durant le salon :

 

Ce volet RSE s’opère aussi dans la production de contenu responsable : à ce titre, les plateformes DAM permettent de prendre en compte le cycle de vie des ressources éditoriales d’une marque. Pouvoir les inventorier, indexer, retrouver et réutiliser conduit à instaurer un content workflow plus vertueux.

 

Vérifier les contenus existants « avant » d’en produire de nouveau est l’enjeu du cas client que Soyuz vous présente dans cette vidéo : inventorier et qualifier 13 000 contenus en 2 mois, avec l’aide d’une IA personnalisée.

 

 

 

Si vous voulez qu’on vous raconte plus en détail ce que nous avons retenu du salon, n’hésitez pas à nous appeler au 01 76 50 66 22 ou à nous écrire à hello@soyuz.digital

 

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