Mais que devient le storytelling… si 90% des audiences regardent quotidiennement des vidéos courtes sur leur mobile [1] ? Ce format s’impose comme le standard de la narration digitale, et transforme en passant la manière dont les marques racontent leurs histoires.
Le format court ne tolère pas l’approximation. Côté création, il faut donc garder en tête que chaque seconde doit porter un message clair et une émotion précise. C’est un exercice d’une redoutable exigence, que les équipes Soyuz s’appliquent à exécuter…
Storytelling : de nouveaux standards ?
La donnée essentielle ? 73% des consommateurs préfèrent découvrir les produits mais aussi les services via les formats courts [2]. Vous ne l’apprenez pas en nous lisant : cette préférence massive impose de nouvelles règles narratives auxquelles se frottent tous les producteurs de contenu, le long de l’ensemble de la chaine créative et de diffusion.
Le hook – donc le crochet – doit être immédiat. Il est indispensable de capter l’attention dans les trois premières secondes. D’abord, le message doit être unique et parfaitement ciblé pour chaque contenu. Ensuite, la résolution doit intervenir rapidement, suivie d’un call-to-action précis qui ne laisse aucune place à l’ambiguïté.
>> Envie de parler réseaux sociaux ? Découvrez notre tour d’horizon des formats à surveiller…
Les techniques narratives du storytelling en 2025
On fait simple ? Disons que trois approches dominent actuellement le paysage des formats courts.
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- Première tendance majeure, le storytelling fragmenté. Il consiste à découper une histoire en micro-épisodes. Il s’illustre par exemple avec la campagne ‘Death of Duo’, par Duolingo, déployée en février 2025. On la fait courte ? A travers une série de formats succincts diffusés sur deux semaines, la marque a généré 1,7 milliard d’impressions sur les réseaux sociaux. La campagne a d’ailleurs culminé avec 169 000 mentions de la mascotte en seulement deux semaines. Pas besoin de beaucoup plus pour démontrer l’efficacité d’une narration fragmentée bien orchestrée. [3a, 3b], non ?
- La deuxième approche, qu’on appellera ici narration participative, invite les utilisateurs à compléter ou poursuivre l’histoire initiale. TikTok domine bien entendu ce format avec 40% de parts de marché [4], devant YouTube Shorts et Instagram Reels qui captent chacun 20% de l’audience.
- Enfin, le storytelling data-driven permet d’adapter les histoires en temps réel selon les réactions du public. Les données montrent une augmentation moyenne de 37% du taux de conversion grâce à cette approche [5]. Si c’est techniquement plus complexe à mettre en place, il est clair que ça vaut le coup de s’y intéresser…
La vraie difficulté n’est pas technique mais créative : comment raconter une histoire complexe en 30 secondes tout en restant authentique ?
Sorytelling et formats courts : les erreurs à éviter ?
Tout en haut du podium : la surproduction ! C’est elle qui représente le premier écueil. Le format court privilégie l’authenticité à la perfection technique, et les données montrent que les contenus trop léchés génèrent 23% moins d’engagement [6]. Alors, on se débarrasse de ses vieilles habitudes, et on shoote comme le feraient les fiers représentants de la gen Z.
Mais encore ? Autre écueil, et pas des moindres : l’absence de contexte constitue la deuxième erreur majeure. Chaque vidéo doit être autosuffisante, sachant que 68% des utilisateurs ne regardent pas les contenus précédents [7]. Pas de sens de la série ici, mais du snacking immédiat.
Enfin, la simple copie des tendances s’avère également contre-productive. Les reprises de trends sans adaptation génèrent 45% moins d’engagement que les concepts originaux.
Raconter des histoires ? Perspectives 2026…
Selon notre boule de cristal, les prochains mois ou les prochaines années verront se dessiner trois évolutions majeures. D’abord, l’intégration de l’IA générative à l’ensemble des process créatifs permettra de personnaliser les narratives à grande échelle, bien au-delà de ce que l’on peut imaginer aujourd’hui.
Le storytelling spatial, utilisant la réalité augmentée et virtuelle, offrira aussi de nouvelles possibilités narratives, notamment pour ce qui touche au storytelling participatif où les audiences pourront – peut-être – s’immerger dans la narration de façon intuitive. On est nous même curieux de découvrir à quoi cela ressemblera…
Enfin, la fusion entre formats courts et commerce instantané créera de nouveaux standards d’engagement commercial, ouvrant la voie à de nouvelles pratiques de diffusion, voire de nouveaux métiers ?
Et côté méthodologie, en pratique ?
C’est cadeau : petite checklist des questions à se poser pour ébaucher une stratégie de storytelling en formats courts…
- La mise en place d’une stratégie de formats courts commence par la définition d’un message unique par contenu.
- Vient ensuite l’écriture d’un script ne dépassant pas 50 mots : cap ou pas cap ? Un binôme concepteur-rédacteur et IA bien guidée devrait faire l’affaire !
- La phase de test sur un échantillon restreint permet d’affiner le concept.
- Et pour finir… L’optimisation selon les métriques d’engagement précède le déploiement à grande échelle.
Sources :
[1] Popular Pays – Short Form Video Marketing 2025
https://popularpays.com/blog/short-form-video-marketing
[2] Reel Talk: Why Short-Form Video Is Still Dominating
https://cda.group/reel-talk-why-short-form-video-is-still-dominating-in-2025/
[3a 3b] FastCompany | MeltWater
https://www.fastcompany.com/91313082/duolingo-dead-duo-owl-social-media-campaign
[4] Short-Form Video: Industry Statistics 2025
https://sendshort.ai/statistics/short-video/
[5] Social Media Video Statistics 2025
https://sproutsocial.com/insights/social-media-video-statistics/
[6] Short-Form Video Trends Marketers Can’t Afford to Miss
https://lps-me.com/short-form-video-trends/
[7] Instagram ad examples that work: What brands get right in 2025
https://zeely.ai/blog/instagram-ad-examples-that-work/