Digital natives
et si on en reparlait ?

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On considère que les digital natives, ou enfants du numérique, sont les personnes nées entre la fin des années 80 et le début des années 90. Elles ont connu les débuts du web et auraient infusé par la suite dans la culture du tout numérique.

Pas bien convaincus par l’expression, nous vous présentons 3 points qui prouvent que les digital natives n’existent pas (tout à fait).

 

Digital native et digital immigrant, quelles différences ?

Dans son article qui introduit le concept en 2001, Marc Prensky oppose les digital natives aux digital immigrants, personnes des générations précédentes qui n’ont pas grandi dans un environnement numérique et s’y seraient mises avec plus ou moins de difficultés.

Mais en fait, si nous, les enfants du numérique sommes nés dans le digital, est-ce que ce ne sont pas les plus âgés qui l’ont conçu, notre univers 2.0 ? Cette différenciation, qui désigne les générations précédentes comme a priori étrangères au numérique n’est-elle pas, au final, un peu simpliste ? Et puis, au fond, pour quelque chose qui relève plus de l’acquis que de l’inné, ne serions-nous pas tous logés à la même enseigne ?

 

Digital natives, une expression qui a ses limites

Si on préfère une approche plus complète, le fait d’être digital native ou autochtone du digital relève de nombreux autres critères que celui de l’âge, comme la situation socio-économique, la géographie et les situations individuelles (éducation, emploi…). Même s’il a évolué, le taux d’accès à Internet n’est évidemment pas le même d’un pays à l’autre.

Par ailleurs, mettre dans le même sac des individus ayant plus de 10 ans d’écart revient à ignorer les différences fondamentales qu’il y a entre eux, dans leurs comportements et leurs usages.

 

Et si les digital natives n’étaient pas que digital ?

Si on revient au sens plus restreint du terme, les digital natives correspondent, à peu de choses près, aux millennials, qui ont aujourd’hui entre 18 et 35 ans. Effectivement 60 % d’entre eux, dans les pays développés, effectuent leurs activités sur le web, mais pas que ! Le point de vente physique reste pour eux incontournable. Et pour de nombreux services, les rencontres physiques sont privilégiées (à hauteur de 80 % pour une demande de prêt, par exemple).

Alors on fait quoi pour notre stratégie de contenu ? Bien évidemment, on leur propose des supports digitaux, mais sans oublier l’approche humanisée et la possibilité d’interagir i.r.l. avec la marque !

 

Et si on continuait à renverser les paradigmes ? Découvrez notre article Les Milliennials : le marketing en pleine contradiction ? 🙂

Julie Dallemagne
Consultante Éditoriale
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